Carnaval de la calamine

Les points culminants du carnaval de La Calamine sont les cortèges qui ont lieu le week-end du carnaval, avec celui du « Lundi des Roses » où, en fin de parade, vous pouvez assister au brûlage du « Küsch », symbole du carnaval calaminois. Lors de ces « journées carnavalesques », de nombreux touristes belges et étrangers ainsi que des équipes de télévision viennent à La Calamine pour assister (et faire assister) en direct aux festivités. Cet afflux de spectateurs prouve que La Calamine est clairement le haut-lieu du carnaval en Communauté germanophone.

Le carnaval calaminois est issu d’une longue tradition dont les racines plongent dans l’histoire de Moresnet neutre. Iwan Jungbluth, historien local, mentionne dans son livre « Der Bärrech – die Neutralität – der Schmuggel » (littéralement, Le Terril, la Neutralité et la Contrebande) une annonce du 16 février 1895 dans laquelle il est question pour la première fois de masques de carnaval à La Calamine. Unitas est la première société carnavalesque attestée de La Calamine. Fondée en 1868, elle disparaît bientôt du paysage. Quelques années plus tard, le 23 mars 1879, la société carnavalesque Ulk voit le jour. Les trois fondateurs sont des dirigeants de l’ancienne société minière Vieille-Montagne. Lui succède en 1908 les KG Lustige Brüder. Le moment le plus important de l’histoire du carnaval calaminois est la fondation, en 1964, de la société carnavalesque KeNeHeMo (Kelmis, Neu-Moresnet, Hergenrath, Moresnet).

Source : Iwan Jungbluth, « Der Bärrech – die Neutralität – der Schmuggel » (littéralement, Le Terril, la Neutralité et la Contrebande).

Vous pouvez vous procurer ce livre auprès de son auteur (rue de Liège, 180 à 4720 La Calamine, téléphone  +32 87 65 73 03).

Quelle: Iwan Jungbluth, „Der Bärrech – die Neutralität – der Schmuggel“. Das Buch ist erhältlich beim Autor (Lütticher Straße 180 in 4720 Kelmis, Telefon: +32 87 65 73 03).