6. novembre 2025
Depuis la maison communale

Découverte de frelons asiatiques ? Que pouvez-vous faire?

Découverte de frelons asiatiques ? Que pouvez-vous faire?

Le frelon asiatique est très présent actuellement. Son cycle de vie touche à sa fin et il continue à chercher de la nourriture jusqu’à fin novembre environ. Les plantes encore en fleurs et les tas de compost l’attirent comme par magie, si bien que nous le rencontrons régulièrement près de nos maisons.

Cet insecte d’environ 3 cm – notre frelon indigène est encore plus grand, mais il n’est plus présent actuellement – est considéré comme une « espèce invasive » qui peut causer de graves dommages à nos populations d’abeilles mellifères et sauvages. Les spécialistes de la Région wallonne annoncent que le frelon asiatique est désormais si répandu qu’il n’est plus possible de l’éradiquer et que toute lutte préventive serait un gaspillage d’argent. Les apiculteurs disposeraient de moyens assez efficaces pour protéger au mieux leurs colonies d’abeilles.

Le frelon asiatique représente-t-il un danger pour nous ? Sa toxicité est moindre que celle d’une guêpe, mais son dard est plus long, ce qui rend sa piqûre plus douloureuse. Il est toutefois beaucoup plus agressif que notre frelon indigène. En tant qu’êtres humains, nous devons garder une distance de sécurité d’environ 5 mètres, en particulier par rapport à un nid, sinon ils peuvent essaimer et attaquer le perturbateur, qui n’aura alors d’autre choix que de s’enfuir rapidement du nid.

À propos de nids : le frelon asiatique en construit deux. Au printemps, la reine construit un petit nid primaire, que l’on peut trouver dans les abris de jardin, les remises et les abris en bois. Il vaut la peine de faire détruire un tel nid, car cela empêche la formation de la colonie principale.

Les nids des colonies principales se trouvent généralement dans de grands arbres, bien plus loin que la distance de sécurité recommandée de 5 m. Mais ils peuvent aussi se trouver plus bas et/ou à proximité de lieux sensibles, tels que des écoles, des aires de jeux, des parcs et des terrasses. Dans ce cas, la colonie du nid doit être détruite. Comment ? N’essayez jamais, jamais, jamais d’agir vous-même. Une telle intervention nécessite des vêtements de sécurité très spéciaux et une formation spécifique.

Alors comment faire ? Veuillez le signaler au service environnement de la commune (087/63 98 37 – 087/63 98 18 – umwelt@kelmis.be), qui pourra déterminer si le nid se trouve sur une propriété privée ou publique et le signaler simultanément aux autorités compétentes.

Si le nid se trouve sur un terrain public, l’autorité compétente est responsable de sa destruction. S’il se trouve sur un terrain privé, c’est au propriétaire privé d’agir.

Attention ! Sauf en cas de danger tel que décrit ci-dessus, il n’y a aucune obligation de destruction.

Toutefois, si tel est le cas, le bourgmestre peut, le cas échéant, imposer la destruction par arrêté bourgmestre. Si l’instance ou le citoyen concerné n’agit pas, il peut faire procéder à la destruction aux frais du contrevenant.

Où puis-je trouver des destructeurs qualifiés ? Le service CRA-W de la Région wallonne tient une liste.

Combien cela coûte-t-il ? Entre 50 € et 200 €, selon le niveau d’intervention. Les prix exacts, qui ne sont pas fixes, doivent être demandés aux prestataires de services.